Les
récents méfaits des cybercriminels (juin 2021, Parlement
belge, ville de Liège, etc...) amènent à rebondir sur
les aspects méconnus de l'entrepreneuriat qui deviennent
cruciaux.
Dans la cyberéconomie, l’espace numérique et ses réseaux
sociaux, il suffit de quelques actions ou commentaires
de personnes envieuses, mal intentionnées, ou pire,
d’agences de « contre-référencement » payées par des
concurrents jaloux pour réduire à néant une notoriété
chèrement acquise, de là, en perdre la confiance de la
clientèle.
Pour s’en défendre, que ce soit devant les modérateurs
Facebook, Google et autres, ou en justice, il faut des
arguments solides, des preuves certaines de son bon
droit, établies bien avant que surviennent les ennuis.
Les techniques de gestion de notoriété, de certification
et de prévention des risques numériques sont négligées
par les petites entreprises, soit par manque
d’information, soit par choix budgétaire. Pourtant,
elles sont simples, peu onéreuses, quelques dizaines
d’euros par mois, bien moins qu’une intervention
curative, un coaching en développement personnel ou
d'acquisition de clientèle, ou encore une campagne de
visibilité.
Plus encore, les certifications légales boostent la
crédibilité de l’entrepreneur, augmentent le
référencement sur les moteurs de recherche, la
visibilité sur les réseaux sociaux, l’efficacité des
campagnes de communication, et non des moindres, peuvent
offrir des revenus passifs avec de grands avantages
fiscaux. Aujourd'hui, elles ne sont plus réservées aux
grandes marques, toutes les entreprises peuvent en
profiter.
L'autre volet de l'entreprise digitale est trop souvent
négligé : la gestion et la fiscalité. S'imaginer que
vendre des webinaires en ligne sur des sites hors
Belgique, encaisser des revenus automatiques sur la
publicité des Gafa, se faire payer par Paypal ou en
Bitcoins sur des comptes étrangers, rend invisible
(invincible) aux yeux du fisc belge peut réserver de
très mauvaises surprises. Il s'agit de fraudes,
établies quelque soit le montant, même très minime, et
dont les conséquences sont pénales.
Avec
le déficit des finances publiques, l'énorme dette de l'Etat
creusée par la crise du Covid, il faut s'attendre à des
contrôles fiscaux très pointus et agressifs, même sur
les plus petites entreprises. L'entrepreneur est
toujours le seul responsable de ses actes et de sa
gestion, quels que soient les conseils qu'il a reçu et
les mandats qu'il a donné.
Le meilleur des comptables n'y fera rien, la gestion
n'est ni de sa responsabilité, ni de son rôle. Et tant
bien même il est un ami, il ne pourra jamais défendre
lui-même un dossier devant les tribunaux.
Les législations
sont très importantes à connaître avant de se mettre à
son compte, et plus encore après, car les lois évoluent
avec les technologies. Une base de connaissance
insuffisante, un code NACE incorrect, une méthode d'encaissement
ou de
facturation inadaptée (tva, ventes à
distance, webinaires payants, etc...) peuvent mener à des
redressements fiscaux rétroactifs très démotivants après
deux à trois ans.
Un statut d'indépendant
''complémentaire" n'est jamais certain à terme. Il
convient, à nouveau, de ne pas se fier à un seul
conseil, mais bien de poser les mêmes questions précises
à plusieurs experts et d'en tirer les conclusions.
Les activités de la cyberéconomie exigent d'intégrer une
somme de compétences multiples : du Droit, de
l'informatique (codage, langage
machine/réseaux/serveurs), de l'expertise comptable et
de la communication.
La cyberteam « Datagcom.be » a été créée pour offrir des
formations pragmatiques de gestion en cyberéconomie et
des solutions de cybersécurité, prévention des risques numériques,
à ceux et celles qui veulent vivre de leurs rêves, avec
la plus grande sécurité possible, par l’entrepreneuriat
individuel.
Notre objectif n'est pas de vous faire gagner plus
d'argent, mais de vous éviter d'en perdre beaucoup par
négligence.
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